Quelques infos trouvées sur l'excellent site de l'association Le Cap, référent dans ce domaine:
D’après une étude scientifique américaine, 6% des usagers du web souffriraient de
dépendance à internet. En Alsace, où 84% des plus 15 ans sont équipés, cela représenterait… près de 70.000 personnes !
Bien entendu, ce nombre est exagéré, puisque dans un foyer toutes les personnes ne se connectent pas régulièrement. Les « addicts » seraient composés pour 2/3 d’hommes et 1/3 de femmes. Au début, seuls les 20 à 30 ans étaient concernés, aujourd’hui ce phénomène touche de plus en plus d’adolescents.
La notion de « cyber-addiction » est large et peut prendre des formes multiples : « chat » excessif, addiction aux jeux vidéos - quel qu’en soit le support -, télévision ou connexion Internet quasi-permanente, « cyber-sexualité ».
Trois stades pour passer de l’usage normal à la dépendance:
D’abord, il y a un usage simple, curieux, convivial : la découverte et la recherche de nouvelles sensations, d'expérience ou de loisirs inédits.
Ensuite, on trouve l’abus : la quête insatiable du plaisir, pour profiter des effets des produits ou d'une conduite addictive malgré les premiers méfaits. Consommer davantage dans le seul but de "vivre mieux" et/ou "moins souffrir" avec soi-même et avec les autres. C'est la recherche de la performance sous l'action d'un produit ou d'un comportement. Enfin, on peut tomber dans la dépendance ou « addiction », dont l’origine sémantique proche de la notion d’esclavage est plus appropriée. La dépendance s'installe dès que l'on ne peut plus se passer de l'objet ou de la substance choisie sous peine de souffrance physique et/ou psychique. La privation d'un comportement addictif entraîne chez l'usager une sensation de malaise, d'angoisse, d'irritabilité, allant jusqu'à la dépression.
Passer de l'abus à la dépendance, c'est passer de l'envie au besoin.
Pour en savoir plus: http://www.le-cap.org/
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